lundi 5 janvier 2015

Rendre les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu Luc.20-20/40.

20 Et l’observant, ils envoyèrent des agents secrets, qui feignaient d’être justes, pour le surprendre en [quelque] parole, de manière à le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur.

21 Et ils l’interrogèrent en disant: Maître, nous savons que tu dis et que tu enseignes justement, et que tu n’as pas égard à l’apparence des personnes, mais que tu enseignes la voie de Dieu avec vérité.

22 Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non?

23 Et s’apercevant de leur perfidie, il leur dit:[Pourquoi me tentez-vous?]

24 Montrez-moi un denier; de qui a-t-il l’image et l’inscription? Et ils dirent: De César.

25 Et il leur dit: Rendez donc les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu.

26 Et ils ne pouvaient pas le surprendre dans ses paroles devant le peuple; et étonnés de sa réponse, ils se turent.

Les sadducéens interrogent Jésus sur la résurrection

27 Et quelques-uns des sadducéens, qui nient qu’il y ait une résurrection, s’approchèrent, et l’interrogèrent

28 en disant: Maître, Moïse nous a écrit, que, si le frère de quelqu’un meurt, ayant une femme, et qu’il meure sans enfants, son frère prenne la femme et suscite de la descendance1 à son frère2.

— 1 littéralement: semence. — 2 voir Deutéronome 25:5.

29 Il y avait donc sept frères; et le premier, ayant pris une femme, mourut sans enfants;

30 et le second

31 et le troisième la prirent, et de même aussi les sept; ils ne laissèrent pas d’enfants et moururent;

32 après eux tous la femme aussi mourut.

33 Dans la résurrection donc, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme, car les sept l’ont eue pour femme?

34 Et Jésus leur dit: Les fils de ce siècle se marient et sont donnés en mariage;

35 mais ceux qui seront estimés dignes d’avoir part à ce siècle-là et à la résurrection d’entre les morts, ne se marient pas ni ne sont donnés en mariage,

36 car ils ne peuvent plus mourir; car ils sont semblables aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection.

37 Or, que les morts ressuscitent, Moïse même l’a montré, au [titre]: «Du buisson», quand il appelle le Seigneur: le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob1.

— 1 voir Exode 3:6.

38 Or il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants; car pour lui tous vivent.

39 Et quelques-uns des scribes, répondant, dirent: Maître, tu as bien dit.

40 Et ils n’osèrent plus l’interroger sur rien.

Méditons...

À la question perfide que posent ces «agents secrets», Jésus répond comme d'habitude en parlant à leur conscience. Il faut rendre à chacun ce qui lui est dû et d'abord à Dieu l'obéissance et l'honneur (Rom. 13. 7 ).

Quant aux sadducéens, le Seigneur leur prouve la réalité de la résurrection simplement par ce titre que Dieu se donne: «le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob» (v. 37; Ex. 3. 6 ). Lorsque l'Éternel parlait ainsi à Moïse, ces patriarches avaient quitté la terre depuis longtemps. Mais Il se proclamait toujours leur Dieu. Pour Lui, ils étaient donc encore vivants et ils devaient ressusciter. Ces hommes de foi s'étaient attachés à des «choses promises» au-delà de la vie présente et montraient qu'ils les attendaient avec certitude. «C'est pourquoi est-il souligné Dieu n'a pas honte… d'être appelé leur Dieu» (Héb. 11. 13 à 16 ).  Croyants, appliquons-nous aussi à montrer autour de nous que nous avons une espérance vivante.

Les pharisiens et les sadducéens correspondent à deux tendances religieuses de tous les temps: d'une part le formalisme légal, l'attachement à des traditions, et à l'opposé le rationalisme (ou modernisme) qui met en doute la Parole et ses vérités fondamentales.

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