dimanche 31 août 2014

Explication de la parabole du semeur Mt.13-18/30.

18 Vous donc, écoutez la parabole du semeur.

19 Toutes les fois que quelqu'un entend la parole du royaume, et ne [la] comprend pas, le méchant vient et enlève ce qui est semé dans son cœur; c'est là celui qui a été semé le long du chemin.

20 Et celui qui a été semé sur les endroits rocailleux, c'est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie;

21 mais il n'a pas de racine en lui-même, mais n'est que pour un temps; et quand l'affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il est aussitôt scandalisé.

22 Et celui qui a été semé dans les épines, c'est celui qui entend la parole; et les soucis1 de ce siècle2 et la tromperie des richesses étouffent la Parole, et il3 est sans fruit.

— 1 littéralement: le souci. — 2 c. à d.: les soucis rencontrés au cours de la vie. — 3 ou: elle.

23 Et celui qui a été semé sur la bonne terre, c'est celui qui entend et comprend la Parole, qui aussi porte du fruit, et produit l'un 100, l'autre 60, l'autre 30.

Parabole de l'ivraie

24 Il leur proposa une autre parabole, disant: Le royaume des cieux a été fait semblable à un homme qui semait de la bonne semence dans son champ.

25 Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint et sema de l'ivraie parmi le froment, et s'en alla.

26 Et lorsque la tige monta et produisit du fruit, alors l'ivraie aussi parut.

27 Et les esclaves du maître de la maison, s'approchant, lui dirent: Seigneur, n'as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il a de l'ivraie?

28 Et il leur dit: Un ennemi a fait cela. Et les esclaves lui dirent: Veux-tu donc que nous allions et que nous la cueillions?

29 Et il dit: Non, de peur qu'en cueillant l'ivraie, vous ne déraciniez le froment avec elle.

30 Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu'à la moisson; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Cueillez premièrement l'ivraie, et liez-la en bottes pour la brûler, mais rassemblez le froment dans mon grenier.


Méditons...


Parmi ceux qui entendent la parole, le Seigneur, dans sa parfaite connaissance du cœur humain, distingue quatre classes de personnes. La première est comparée au sol battu du chemin, devenu dur à force d'être piétiné par tout le monde. Notre cœur ressemblerait-il à ce chemin sur lequel le monde passe et repasse, de sorte que la Parole ne peut plus y pénétrer?

D'autres, comme ces «endroits rocailleux», sont des esprits superficiels. Leur conscience n'a pas été profondément labourée par la conviction du péché. Aussi l'émotion fugitive ressentie en entendant l'évangile n'est-elle que l'apparence de la foi.

Si la véritable foi a, nécessairement, des racines (invisibles), c'est à son fruit visible qu'elle se fait connaître. Sans œuvres, la foi est morte, étouffée comme ces grains levés au milieu des épines (Jac. 2. 17 ).

Mais la semence est aussi tombée dans la bonne terre où l'épi pourra mûrir en sa saison.

La parabole de l'ivraie nous apprend que l'ennemi n'a pas seulement ravi la bonne semence chaque fois qu'il le pouvait (v. 19) mais qu'il en a aussi semé de la mauvaise pendant que les hommes dormaient. Le sommeil spirituel nous met à la merci de toutes les mauvaises influences. Aussi sommes-nous continuellement exhortés à la vigilance (Marc 13. 37; 1 Pier. 5. 8 etc. ).

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