mardi 21 octobre 2014

Mort de Jean le Baptiseur par Hérode Mc.6-14/29.

14 Et le roi Hérode entendit parler [de lui], car son nom était devenu public; et on disait: Jean le baptiseur est ressuscité d’entre les morts; et c’est pourquoi les miracles s’opèrent par lui.

15 Et d’autres disaient: C’est Élie; et d’autres disaient: C’est un prophète, comme l'un des prophètes.

16 Mais Hérode, ayant appris [ce qu’il faisait], dit: C’est Jean que j’ai fait décapiter; il est ressuscité d’entre les morts.

17 Car Hérode lui-même avait envoyé prendre Jean, et l’avait fait lier dans une prison, à cause d’Hérodias, la femme de Philippe son frère; car il l’avait épousée.

18 Car Jean disait à Hérode: Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère.

19 Et Hérodias lui en voulait, et aurait désiré le faire mourir; et elle ne pouvait pas,

20 car Hérode craignait Jean, le sachant homme juste et saint, et il le protégeait1; et lorsqu’il l’avait entendu, il était très perplexe, et il l’écoutait volontiers.

— 1 ou: l’observait.

21 Et un jour favorable étant venu, lorsque Hérode, le jour anniversaire de sa naissance, donnait un repas à ses grands seigneurs, et aux chiliarques1, et aux principaux2 de la Galilée;

— 1 ou: commandants. — 2 littéralement: aux premiers.

22 et la fille de cette même Hérodias, étant entrée et ayant dansé, plut à Hérode et à ceux qui étaient à table avec lui. Le roi dit à la jeune fille: Demande-moi tout ce que tu voudras, et je te le donnerai.

23 Et il lui jura: Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, jusqu’à la moitié de mon royaume.

24 Et elle sortit et dit à sa mère: Que dois-je demander? Celle-ci dit: La tête de Jean le baptiseur.

25 Et aussitôt elle entra avec empressement vers le roi, et fit sa demande, en disant: Je veux que sur-le-champ tu me donnes sur un plat la tête de Jean le baptiseur.

26 Et le roi en fut très attristé, mais, à cause des serments et de ceux qui étaient à table avec lui, il ne voulut pas lui manquer de parole1.

— 1 ou: rejeter sa requête.

27 Et aussitôt le roi envoya un de ses gardes, et lui commanda d’apporter la tête de Jean1. Et celui-ci, s’en étant allé, le décapita dans la prison,

— 1 littéralement: sa tête.

28 et apporta sa tête sur un plat, et la donna à la jeune fille; et la jeune fille la donna à sa mère.

29 Et ses disciples, l’ayant appris, vinrent et enlevèrent son corps et le mirent dans un tombeau.

Méditons...

Tout est sujet d'effroi pour une mauvaise conscience (Prov. 28. 1). Lorsque Hérode, qui avait fait décapiter Jean, entend parler de Jésus, il est terrifié à la pensée que le prophète pourrait être ressuscité. Car cela signifierait que Dieu lui-même a pris fait et cause pour sa victime. Pour la même raison les hommes seront saisis d'épouvante quand Jésus le crucifié paraîtra sur les nuées du ciel (Apoc. 6. 2 et 15 à 17 ; voir aussi Apoc. 11. 10, 11 ).

Bienheureuse est la part de Jean, le plus grand des prophètes, et quel contraste avec le sort de son misérable meurtrier! Ce dernier est lâche, plutôt que cruel comme son père, Hérode le grand. Faible de caractère, dominé par ses convoitises, «il faisait beaucoup de choses» quand il avait écouté Jean, excepté de mettre sa vie en accord avec la volonté de Dieu. Faire beaucoup de choses, même de bonnes choses, ne suffit pas pour Lui être agréable. Mais voici qu'arrive «un jour favorable», oui, favorable pour Satan et les deux femmes dont il va se servir. Un banquet, la séduction d'une danse, une promesse inconsidérée tenue par amour-propre… il n'en faut pas davantage pour commettre un crime abominable, payé des plus affreux tourments d'esprit.

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