vendredi 17 octobre 2014

Parabole de la semence Mc.4-26/41.

26 Et il dit: Ainsi est le royaume de Dieu: c’est comme si un homme jetait de la semence sur la terre,

27 et dormait et se levait de nuit et de jour, et que la semence germe et croisse sans qu’il sache comment.

28 La terre produit spontanément du fruit, premièrement l’herbe, ensuite l’épi, et puis le plein froment dans l’épi;

29 et quand le fruit est produit, aussitôt il envoie la faucille, parce que la moisson est arrivée.

Parabole du grain de moutarde

30 Et il disait: Comment comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous?

31 Il est semblable à un grain de moutarde, qui, lorsqu’il est semé sur la terre, est la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre;

32 et après qu’il est semé, il monte et devient plus grand que toutes les herbes, et produit de grandes branches, de sorte que les oiseaux du ciel peuvent nicher sous son ombre.

33 Et par beaucoup de paraboles de cette sorte, il leur annonçait la Parole, selon qu’ils pouvaient l’entendre;

34 mais il ne leur parlait pas sans parabole; et en particulier il interprétait tout à ses propres disciples.

Jésus dort pendant la tempête

35 Et en ce jour-là, le soir étant venu, il leur dit: Passons à l’autre rive.

36 Et ayant renvoyé la foule, ils le prennent dans le bateau, comme il était; et d’autres bateaux aussi étaient avec lui.

37 Et il se lève un grand vent de tempête, et les vagues se jetaient dans le bateau, de sorte qu’il se remplissait déjà.

38 Et il était, lui, à la poupe, dormant sur un oreiller; et ils le réveillent et lui disent: Maître1, ne te mets-tu pas en peine de ce que nous périssons?

— 1 maître qui enseigne.

39 Et s’étant réveillé, il reprit le vent, et dit à la mer: Fais silence, tais-toi! Et le vent tomba, et il se fit un grand calme.

40 Et il leur dit: Pourquoi êtes-vous craintifs? N’avez-vous pas encore de foi?

41 Et ils furent saisis d’une grande peur, et ils dirent entre eux: Qui donc est celui-ci, que même le vent et la mer lui obéissent?

Méditons...

La parabole des v. 26 à 29 qui correspond à celle de l'ivraie dans le champ en Matt. 13, présente un enseignement sensiblement différent. Il n'est question ici que du travail de Dieu, tandis qu'en Matthieu l'ennemi intervient aussi, à cause de la négligence des hommes qui dormaient. Dans notre v. 27, le grand Semeur lui aussi paraît dormir. Mais en réalité, de jour comme de nuit, sans être vu, il veille sur sa précieuse semence et l'entoure de tous les soins nécessaires pour qu'elle croisse jusqu'à la moisson. 
Il peut nous sembler quelquefois que le Seigneur est indifférent, qu'il n'entend pas nos prières, que son œuvre est abandonnée. Mais levons les yeux, comme Jésus invite ses disciples à le faire par la foi. Les campagnes sont déjà blanches pour la moisson (Jean 4. 35 ).

Pour passer à l'autre rive, ce qui correspond à la périlleuse traversée du monde, les disciples ne sont pas seuls. Avec eux, dans la nacelle, ils ont pris le Seigneur «comme il était» (v. 36). Que de personnes se font de Jésus une image fausse et lointaine. «Qui est celui-ci?» demandent les disciples. Le même qui a rassemblé le vent dans le creux de ses mains, serré les eaux dans un manteau (Prov. 30. 4 ).

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